Société
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Le 8 mars n’a pas été célébré par le personnel d’un Lycée à Nouakchott. Et pour cause, une privation pure et simple du directeur dudit établissement.
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Selon les informations de sources, le directeur du Lycée de Tevragh zeina, Mohamed Cheikh Ould Libchir a, lors de la journée des droits des femmes, demandé à son personnel féminin de venir travailler. Alors que, le 08 mars, était chômée et payée pour cette frange d’employées.
Les surveillantes se présentèrent et quittèrent leur travail à dix heures. Mais c’était sans compter sur l’entêtement du directeur qui les appela au téléphone une à une et enjoignant de se présenter immédiatement à leur travail, conformément aux instructions qu’il aurait reçues de la DREN.
Le directeur reste menaçant: les récalcitrantes seraient traitées comme des grévistes et mises à la disposition de la DREN.
Une attitude, loin de refléter l’image que voulait donner à la journée du 08 mars par la nouvelle ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Meimouna Mohamed Taghi.
Pourtant, les activités commémoratives de la journée avaient été lancées jeudi dans la ville de N'Beiket Lahouach, 900 kilomètres au sud-est de Nouakchott par la ministre en charge.
L'occasion était pour la ministre, de faire un état des lieux. En Mauritanie, 10 femmes sont aujourd'hui membres du gouvernement, 7 sont des secrétaires générales de ministères et 6 sont des maires dont celle de Nouakchott.
"Mais si les femmes sont encore à la merci de petits fonctionnaires qui par zèle peuvent les priver de leurs droits les plus élémentaires, c’est qu’assurément il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir ", écrit mauriweb.
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