Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs Unes à des sujets d’ordre politique et de société notamment la question de l'intégrité territoriale du Royaume et l'état des prisons au Maroc.
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+L'Economiste+, qui aborde la question de l'intégrité territoriale, indique que le polisario « ne fait qu'aggraver son cas au bout de plus de 40 ans de mensonges et d'ambitions de souveraineté en trompe-l'œil avec parfois d'étranges indulgences internationales».
« Prendre une population entière en otage, lui donner comme unique perspective d’insertion ou de survie, la fournaise des tentes des réfugiés, les trafics de drogue, de carburant qui fleurissent à une poignée de main de terroristes pro-Daech, ne fait pas un projet. Il ne fait que nourrir une impasse et prolonger le sursis pour ceux qui ont choisi le mauvais côté de la frontière", juge-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur l'état des prisons au Maroc. Évoquant la surpopulation carcérale, le journal estime que cette question est étroitement liée à deux problématiques: la détention préventive et le retard qu'a pris l'adoption des peines alternatives.
Selon le quotidien, pour que toute personne détenue jouisse de droits fondamentaux et de conditions de détention humaines, et puisse bénéficier de programmes de formation et de réinsertion, la réforme du système carcéral "exige de prendre des mesures législatives et réglementaires afin de limiter la surpopulation carcérale, mettre à niveau les ressources humaines qui encadrent les établissements pénitentiaires, mettre en application les recommandations proposées par le Conseil national des droits de l'Homme et élargir la sphère de partenariat avec les organisations de la société civile".
+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le documentaire "Les miracles d'un serment" de sa réalisatrice Loubna Elyounssi sur l'enfer vécu par les séquestrés marocains à Tindouf, a été projeté, mercredi soir, devant une assistance nombreuse lors du 18ème Festival national du film de Tanger (FNF).
Ce nouveau film (100 min) relate le calvaire et les souffrances endurés par des séquestrés marocains dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien. Ils ont vécu près d'un quart de siècle sous le couperet d'une tragédie impitoyable, comme prisonniers de guerre au milieu du désert et dans des conditions difficiles à supporter, souligne la publication.
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