Société
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Les journaux parus ce mardi au Mali sont largement revenus sur le report de l’installation des autorités intérimaires qui était prévue la veille à Tombouctou et Taoudéni.
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Le Congrès pour la justice dans l’Azawad (CJA) exige sa part de gâteau, note le Combat qui explique qu’avec les coups de feu ayant retenti hier matin à Tombouctou, la délégation officielle a renoncé à son plan de vol et est restée à Bamako.
Sous le titre ‘’Le jeu et l’enjeu de Tombouctou’’, le quotidien Info-Matin explique que le blocage est dû ‘’ à l’instinct alimentaire des contestataires.’’ Le journal craint que cette situation ne donne des idées à d’autre groupes, y compris à Gao, Menaka et Kidal où ‘’la situation ne tient qu’à un fil.’’
En manchette, le quotidien les Echos affiche : ‘’sur les autorités intérimaires, majorité et opposition fuient le débats.’’ En clair, le journal rappelle le faux bon de la classe politique, malgré une invitation à elle dument adressée, pour le débat organisé par le collectif ‘’Plus Jamais çà’’ samedi dernier à la maison des jeunes de Bamako.
Le président du collectif est remonté contre cette bouderie. ‘’Les débats étaient de qualité’’, dit le confrère.
L’indépendant s’intéresse aux conséquences des attaques contre l’armée et des conflits intercommunautaires dans le delta central, comprenez une partie des régions de Ségou et de Mopti situées le long du fleuve Niger.
Le journal croit savoir que l’insécurité permanente a valu ‘’le gel des marchés de 400 milliards de FCFA dans la zone de l’office du Niger’’, un des poumons économiques du Mali.
Le journal estime que jusque-là les effets de la crise sécuritaire étaient ‘’amoindris grâce aux performances enregistrées dans le domaine de l’agriculture.’’ Mais cette situation semble changer, et le confrère d’ajouter que la route Niono-Gomacoura-Tombouctou, que l’Union européenne veut faire construire pour désenclaver une bonne partie du centre et du nord du pays, tarde à voir le jour à cause de l’insécurité.
Sous ce titre : ‘’Le Mali trime, les dirigeants trinquent,’’ l’indépendant explique que dans un contexte de d’insécurité galopante dans le nord et le centre, de marasme économique et de paupérisation, ‘’Ibrahim Boubacar Keita aurait laissé une bande d’affairistes faire main basse sur l’argent des contribuables maliens,’’. Il s’agit de propos d’un syndicaliste repris par le journal.
Le quotidien le Républicain parle de la grève de 72 heures des écoles privées du Mali à partir de ce mardi.
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