Société
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Les quotidiens burkinabè parvenus jeudi à APA consacrent une large part à l’augmentation du prix du pain, ainsi qu’au Festival panafricain de cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO, sans oublier la politique marquée par l’ouverture, la veille, de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale (AN).
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Aujourd’hui au Faso reprend les propos du président de l’AN, Salifou Diallo qui, dans son allocution, a affirmé que les grèves récurrentes au Burkina Faso sont des «manœuvres politiques, des provocations d’officines peu crédibles».
Le journal Le Quotidien abonde dans le même sens en citant Salifou Diallo qui dit que «les raccourcis qui consistent à instrumentaliser la grève pour déstabiliser les pouvoirs constitutionnellement établis sont inacceptables».
Les deux journaux rappellent que l’Assemblée nationale a fait hier sa rentrée, au compte de la première session ordinaire de l’année en cours.
«La cérémonie a connu la présence de personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale de Guinée-Bissau, Cypriano Cassama, et le président du Comité interparlementaire de l’UEMOA, Lassina Dosso », relate Aujourd’hui au Faso.
De son côté, le quotidien national Sidwaya titre: «Assemblée nationale: 90 jours pour la relance économique».
Le même journal évoque l’augmentation du prix du pain, en arborant dans sa manchette: «Prix du pain: une hausse aux explications divergentes», là où Le Quotidien précise que «la miche passe à 150 F CFA».
A ce sujet, Le Pays fait remarquer que suite à l’augmentation du prix du pain, «les Ouagalais (sont) en colère», tandis qu’Aujourd’hui au Faso, pour sa part, constate «une valse de prix difficile à avaler».
Le quotidien cité en second lieu, souligne pendant que la fête du cinéma bat son plein dans la capitale burkinabè, les populations du pays des hommes intègres se sont réveillées avec une surprise quelque peu «désagréable».
«Et pour cause, à compter d’hier mercredi 1er mars 2017, la miche de pain passe de 125 à 150 F CFA donc une hausse de 25 F CFA», écrit le journal avant d’ajouter que cette augmentation fait suite à [D1] un communiqué conjoint de la Fédération burkinabè des patrons de pâtisseries, de boulangeries et de confiseries (FBPCPC) et de l’Union des fondateurs de boulangeries du Faso (UFBF).
Parlant du FESPACO 2017, Aujourd’hui au Faso informe que la Nigérienne Rahmatou Kéita est en course pour l’Etalon d’or de Yennega, avec son film «Zin’naariyâ».
Pendant ce temps, Le Pays donne la parole à des festivaliers et acteurs de cinéma qui apprécient le déroulement de la 25e édition de la biennale du cinéma africain.
Le Quotidien rapporte que «le cinéma burkinabè est à la recherche d’un 3e sacre».
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