Société
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Des attaques et profanations ont été enregistrées contre des édifices catholiques ces derniers jours dans la capitale congolaise et dans certaines provinces du pays. L’ONU, le représentant du pape à Kinshasa et l'épiscopat congolais, ont dans une déclaration conjointe, appelé à l’arrêt immédiat de ces forfaits.
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Dans une déclaration signée par la Mission de l’Onu en RDC (Monusco), la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et le représentant du souverain pontife en RDC, les attaques contre les paroisses catholiques commises ces derniers jours à travers le pays, ont été vivement dénoncées et condamnées.
Les signataires du communiqué relèvent que ces attaques ont été particulièrement "violentes dans les provinces de Kinshasa, Haut-Katanga, Kasaï central et Kasaï oriental”. Des autels saccagés, les représentations et statues de Jésus et de la Vierge-Marie profanées sont entre autres les dégâts laissés par les profanateurs. Ces derniers doivent être identifiés et soumis à la rigueur de la loi, soutiennent l’Onu, la Cenco et le représentant du Pape.
Il ne fait aucun doute que ces actes commis à travers le pays, ont un lien avec les difficultés de mise en application de l’accord du 31 décembre 2016, signé sous l’égide de la Cenco. Cette dernière est accusée de complicité avec le pouvoir de Kinshasa pour prolonger le bail de Joseph kabila à la tête du pays. Ce dont elle se défend en demandant aux “acteurs politiques de les condamner tout aussi fermement afin de déjouer toute tentative de manipulation visant à fragiliser l’accord”.
Depuis la fin du deuxième mandat de Joseph Kabila le 20 décembre 2016, la RDC se trouve dans une impasse politique. La signature d’un accord de cogestion n’a toujours pas permis de décanter la situation surtout après le décès de l’opposant Etienne Tshisekedi.
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