Société
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Les tractations autour des obsèques de l’opposant historique décédé le 1er février 2017 continuent en RDC. Si ses partisans conditionnent toujours le retour de sa dépouille à Kinshasa par la mise en application de l’ "accord de la Saint Sylvestre’’, le lieu de son inhumation aussi porte à polémique.
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C’est à un bras de fer que se livrent pouvoir et opposition au tour de l’organisation des funérailles d’Etienne Tshisekedi. Si deux commissions ont été mises sur pied pour œuvrer conjointement à la mise en terre et aux adieux nationaux de l’opposant historique, rien ne semble facile. Annoncé pour plusieurs jours déjà, le retour du corps du disparu semble reléguer aux calendes grecques. La mise en application d’une partie de l’accord obtenu par Etienne Tshisekedi notamment la désignation au sein de l’opposition d’un Premier ministre, est la pomme de discorde.
En attendant que ces bisbilles politiques trouvent solution, le choix de l’endroit où sera enterré "Mr Non’’ est également source de tiraillement entre le pouvoir de Kinshasa et les proches du défunt. Le gouverneur de la capitale congolaise propose un site dans l’enceinte du cimetière (Gombe). Niet répond, l’UDPS. Jean-Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire général du parti que dirigeait Etienne Tshisekedi annonce que des dispositions sont déjà prises afin que celui-ci soit enterré dans les locaux de son parti. "Je vous annonce que nous avons déjà eu des contacts avec une entreprise pour faire un état des lieux sur la construction d’un mausolée’’, précise-t-il.
Là encore, on voit que les points de vue divergent et c’est la date officielle des obsèques d’Etienne Tshisekedi qui s’éloigne encore plus.
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