Société
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Le rapport annuel d’Amnesty international publié mercredi est largement commenté ce jeudi par les journaux maliens qui parlent de ‘’situation terrible ‘’ en matière de droits de l’homme dans les 159 pays du monde concernés par l’enquête.
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’Au Mali, la situation n’est guère reluisante en raison de la multiplication des foyers de tensions au Nord et au centre du pays, privant de nombreux citoyens de leurs droits’’, écrit le quotidien privé L’indépendant dans sa manchette.
‘’Graves violation des droits humains au Mali ‘’, titre à la une le quotidien privé Le Républicain d’après qui concernant le Mali, il y a eu : ‘’62 attaques en 2016, 24 cas d’homicides, d’exécutions sommaires et de disparitions forcées, 296 écoles fermées dans le nord pour raison d’insécurité.’’
Ce rapport qui pointe du doigt les groupes armés et forces armés maliennes est superbement ignoré par le quotidien gouvernemental L’Essor qui préfère titrer sur la violence en milieux scolaire et universitaire. Ainsi, le quotidien national donne la parole à des recteurs d’université et à des étudiants dont les différentes propositions pour mettre fin au phénomène sont ainsi résumées : ‘’l’application stricte du règlement intérieur des écoles et facultés, la formations civique et pédagogiques des leaders estudiantins, la création d’une police universitaire, etc.’’
‘’Echos du nord du Mali : le cercle de Gourma Rharouss gravement menacé de sécheresse’’, indique sur un tout autre plan Le Républicain selon qui l’insécurité alimentaire, conséquence du phénomène, ne concerne pas que cette seule partie du nord du Mali. L’insécurité alimentaire ‘’concerne aussi 3 millions de personnes au Mali, soit 16,63 % de la population’’ lit-on Le Républicain
Parlant du Fespaco dont le coup d’envoi sera donné samedi à Ouagadougou, Les Echos soulignent que le Mali voisin n’est pas reste de ce rendez-vous culturel de portée continentale. Sur ‘’les 160 films en compétition programmés dans les huit salles de cinéma, figurent six films du Mali.’’, indique le journal, ajoutant que la plupart des films maliens en compétition sont l’œuvre de jeunes cinéastes, même s’il y a la touche des doyens. La dernière fois qu’un Malien a eu un prix à ce festival remonte à quelques années.
Le temps de Bamako la coquette est révolu, soutient L’indépendant, se faisant l’écho d’un classement du magazine américain Forbes qui fait de Bamako ‘’la 16ème capitale la plus salle d’Afrique’’.
Le confrère évoque les montagnes d’ordures çà et là dans la ville, les caniveaux utilisés comme des urinoirs, les dépôts à ciel ouvert.
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