Société
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La manifestation des habitants du 2-ème arrondissement de Bangui et l’appel à négociation avec le gouvernement lancé par les enseignants du fondamental en grève depuis deux semaines sont les principaux sujets à la une des journaux centrafricains parus jeudi.
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“Une manifestation contre l’insalubrité organisée dans le 2-ème arrondissement de Bangui”, titre Le Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), selon qui les habitants du 2-ème arrondissement de Bangui ont bloqué pendant quelques heures la circulation sur l’avenue David Dacko pour exiger le ramassage des tas d’ordures.
Les habitants ont barricadé l’avenue avec des ordures entassées juste à coté du pont de lycée saint Charles et le ramassage de ces ordures est la principale revendication des manifestants, explique Le RJDH qui a recueilli ces propos d’un habitant : “depuis que ce lieu a été choisi pour le dépôt d’ordures, le service de la mairie n’est pas venu faire le ramassage. Nous manifestons pour demander l’intervention rapide de la mairie parce que l’odeur nous tue dans le secteur”.
Les journaux se sont également intéressés à la grève des professeurs des collèges et lycées, à l’image de La Renaissance qui titre :”Les vacataires du fondamental 2 en grève, appellent à l’ouverture des négociations avec le gouvernement sur leurs revendications”.
1200 professeurs vacataires du fondamental 2 sont concernés par le mouvement d’humeur, renseigne la publication avant d’ajouter que la grève à pour motif la lenteur notée dans le processus de leur intégration.
“Nous avons mené des démarches à plusieurs niveaux. Nous avons rencontré les autorités mais nous n’avons pas obtenu satisfaction par rapport à la date de notre intégration. Rien n’avance, c’est pourquoi la base a décidé de déclencher ce mouvement de grève illimitée, a confié à La Renaissance, Hervé Mermoz Zaka, secrétaire général du collectif.
Le Renaissance note que ces enseignants vacataires dont certains sont en attente d’intégration dans la fonction publique depuis 15 ans, conditionnent la reprise des cours par l’ouverture des négociations avec le gouvernement.
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