Société
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Le lundi dernier, des centaines d’élèves des villes Libreville, Lambaréné et Port-Gentil sont sortis dans les rues pour réclamer le payement de leurs bourses et le retour de leurs enseignants en grève dans les salles de classe. S’en est suivi une répression des forces de l’ordre. Une intervention musclée qu’a tenté de justifier Lambert Noël Matha en charge du Ministère de l’intérieur.
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Au lendemain des marches réprimées des élèves de plusieurs villes du Gabon, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha est intervenue pour expliquer les circonstances et les raisons pour lesquelles les élèves ont été chargés par les hommes en treillis.
De prime abord selon sa version, les marches dites pacifiques que de nombreux médias ont traité de spontanées ne le sont aucunement. Pour le membre du gouvernement, les manifestations des élèves ont été "le fruit d’une minutieuse préparation aux moyens de tracts distillés par certains membres syndicaux et des partis politiques de l’opposition à travers les réseaux sociaux qui ont instrumentalisé et coordonné ces manifestations’’ a-t-il soutenu.
Aussi, toujours selon l’intervention de Lambert Noël Matha, la mise à contribution des forces de l’ordre répondait au souci d’empêcher des actes de vandalisme et autres agressions envers les populations. Une tentative d’un groupe d’élèves (environ 300) d’attaquer la maison d’arrêt de Port-Gentil aux fins de libérer les prisonniers aurait même été déjouée.
Dressant le bilan de ces manifestations, le ministre de l’intérieur a indiqué que 38 élèves ont été interpellés et relaxés et qu’une élève a été légèrement blessé au front.
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