Société
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Le front social guinéen est loin de connaitre un répit. Des affrontements entre des manifestants exigeant la réouverture des classes et la police ont fait pas moins de cinq morts hier lundi à Conakry.
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Les enseignants observent une grève depuis plus de deux semaines déjà. Pour demander la fin ce de débrayage et la réouverture des classes, des manifestants étaient dans les rues de la capitale guinéenne ce lundi. Des heurts entre manifestants et la police ont occasionné la mort d’au moins 5 personnes.
"Notre capitale a été le théâtre (lundi) de manifestations non déclarées et interdites par le gouverneur de la ville de Conakry". Des "actes de violence, de vandalisme" ont été enregistrés lors de ces manifestations qui visaient à réclamer le retour des enseignants dans les classes. "A la mi-journée, ces manifestations ont malheureusement causé la mort d'au moins cinq personnes" et fait "30 blessés, dont des membres des forces de l'ordre", selon la même source.
Pourtant, un accord avait été obtenu "avec les syndicats après plusieurs jours de négociations", a ajouté le gouvernement dans un communiqué le dimanche, veille des manifestations. Les écoles sont fermées, malgré ledit accord signé dimanche soir entre les syndicats et le gouvernement.
Outre la grève des enseignants vacataires réclamant leur intégration dans la fonction publique, les syndicats d’enseignants revendiquent aussi une augmentation de salaires et de meilleures conditions de travail.
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