Société
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L’émission de huit milliards de FCFA sur le marché des titres publics par le Congo, le rappel de près de 16 ambassadeurs en fin de mandat et les interrogations sur le départ en France de Guy Parfait Kolélas sont les sujets au menu de la presse congolaise parue ce mercredi.
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« Finances publiques :le Congo émet huit (8) milliards de F.CFA sur les marché des titres publics », titrent Les dépêches de Brazzaville.
« Selon le directeur par intérim de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale), M. Gatien Ondaye Obili, cette opération marque la volonté des autorités congolaises de satisfaire les besoins de l’Etat par la mobilisation des ressources internes (…), de favoriser la conduite efficace de la politique monétaire de la BEAC », souligne l’unique quotidien du Congo.
Pour leur part, les bihebdomadaires La Semaine africaine et Le Patriote’ reviennent sur le rappel par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du Congo de près de 16 ambassadeurs arrivés en fin de mandat.
Citant le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, les deux publications note que « ce rappel contrairement à plusieurs interprétations dans la société congolaise, n’a pour objectif que de donner une nouvelle impulsion à la diplomatie congolaise à travers le monde. »
Les dépêches de Brazzaville font référence à l’insécurité dans la région du Pool où, depuis le 4 avril 2016, le Chemin de fer Congo Océan (CFCO) est secondé dans sa tâche de transport de marchandises et des usagers entre Brazzaville et Pointe-Noire par la route N°1. Ce recours a engendré des salaires impayés pour les agents de la voie ferrée.
Enfin, les hebdomadaires La Griffe et Epanza Makita reviennent sur la polémique autour du voyage en France de l’un des leaders de l’opposition congolaise, Guy Brice Parfait Kolélas. Ce faisant, ils se font l’écho de ce que beaucoup de congolais se demandent « comment ce candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars 2016 a pu obtenir l’autorisation de sortir du pays alors que les autres leaders de l’opposition peinent à l’obtenir. Pire d’autres croupissent à la maison d’arrêt de Brazzaville.»
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