Société
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A Kinshasa, des échauffourées entre la police et les adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo ont émaillés la journée de lundi. Les fidèles de cette secte exigeaient le départ du président Joseph Kabila.
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La police intervenue a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles réelles. Plusieurs localités ont été secouées par les heurts. C’est le cas par exemple de la localité de Ngiri-Ngiri, où les habitants témoignent de l’ampleur de la violence.
A Ngiri-Ngiri ''la police utilise du gaz lacrymogène et fait des tirs de sommation pour tenter de déloger un groupe d'adeptes du mouvement Bundu Dia Kongo. Les fidèles de la secte, d’après les témoignages sont retranchés dans leur lieu de culte''.
Si à Ngiri-Ngiri ce sont des tirs de sommation que révèlent les témoins, tel n’est pas le cas à Ngaliema. Ici, des forces de l’ordre ont tiré à balles réelles et certains habitants avouent avoir entendus des tirs autour de la résidence du député Né Mwanda Nsémi, le leader de Bundu Dia Kongo.
Un bilan provisoire fait état d’au moins deux véhicules brûlés. Entre le gouvernement de Joseph Kabila et les fidèles de la secte, plus rien ne va. Kundu Dia Kongo avait publiée sur les réseaux sociaux, une vidéo de Ne Mwanda Nsemi. Dans cette vidéo, le leader de la secte appelle ses partisans à chasser le président Joseph Kabila.
Rappelons que, la semaine passée, des violences similaires ont éclatées à Kimpese, à une centaine de km de Kinshasa, manifestation qui a occasionné plus d’une dizaine de morts dans les rangs de la secte.
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