Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment les tractations pour la formation du nouveau gouvernement et la lutte contre le terrorisme.
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+Al Alam+ estime que, sous prétexte d'avoir un gouvernement "fort et homogène", certains partenaires politiques plaident pour la participation d'un grand nombre de partis politiques, alors que d’autres veulent un nombre réduit de partis, les accusant d’utiliser cette expression uniquement pour dissimuler "leurs calculs politiques".
"Un gouvernement fort et homogène" serait composé de partenaires politiques "partageant les mêmes convictions et positions et qui sont d’accord sur un programme d’action social et économique qui répond aux vraies exigences du développement souhaité", explique-t-il.
+Bayane Al Yaoum+ souligne que "les tensions et l’entêtement sont les traits saillants de notre paysage partisan et politique".
Aujourd’hui, seul le changement subi dans les postions et les déclarations et la domination des "petits calculs" sont perceptibles sur la scène politique nationale, relève-t-il.
+Al Ittihad Al ichtiraki+ aborde la lutte contre le terrorisme. Le journal souligne que la neutralisation de toutes les tentatives des terroristes par les services de sécurité marocains fait que les stratégies sécuritaires du Maroc captivent l’intérêt à l’international, précisant que le Royaume, grâce à son approche préventive et globale, est à l’avant-garde des pays possédant une importante "banque de données" sur les terroristes qui menacent plus d’une région dans le monde.
Cependant, circonscrire les terrorises dans leur ghetto géographique et intellectuel, voire dans le monde virtuel, scientifique et technique, serait un enjeu majeur à remporter, relève-t-il.
+L’Economiste+ revient sur le chômage des jeunes au Maroc. Un jeune sur quatre âgé de 15 à 24 ans ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation, selon le HCP. "Si le Maroc avait son gouvernement, le sujet aurait constitué une priorité législative en alerte rouge. Cette crise n’arrive pas ex nihilo mais porte sur des dysfonctionnements connus et cernés depuis des années", écrit la publication.
Selon lui, le Maroc "tourne en rond sur ses éternels dilemmes : croissance non inclusive, système éducatif en faillite et leurs corolaires, l’incapacité à accueillir les nouveaux arrivants sur le marché du travail".
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