Société
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Le gouvernement tchadien s’est vu donner un délai supplémentaire de 3 semaines pour la résolution des maux qui minent le secteur du travail et de l’éducation dans le pays. Un premier délai d’un mois, prenait fin ce dimanche 12 février et devait donner lieu à une grève de plusieurs semaines.
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A la demande de leur base, l’Union des Syndicats du Tchad (UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad (CIST) et du Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), qui portent une plateforme revendicative commune, accordent un délai de trois semaines au gouvernement Deby. Celui-qui, pendant les 4 dernières semaines de trêve, n’a pu trouver de solution aux demandes des travailleurs, devra s’y consacrer un peu plus dans les prochaines.
Si non, les syndicats menacent de renouer avec la grève. Un débrayage qui lors du dernier bras de fer avec le gouvernement avait duré 4 mois; paralysant administration et l’éducation.
Pahimi Padacké Albert, premier ministre tchadien a appelé les syndicats à la patience et à ce qu’ils reprennent leurs postes sans aucune condition.
Néanmoins les discussions se poursuivent entre les deux parties, pour qu’un accord consensuel soit trouvé.
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