Société
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Six journalistes d’opposition et Indépendants sont aux arrêts. Ils sont accusés de divulgation de fausses informations dans le traitement des informations lors des mutineries qu'a connu le pays les semaines passées.
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Des journalistes sont incarcérés dans un camp de gendarmerie. Il leur est reproché des faits de "divulgations de fausses informations" dans la récente mutinerie de soldats ivoiriens. Ils sont au total six journalistes pour la plupart de l’opposition dont trois patrons de presse : Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs des quotidiens ivoiriens l’Inter et Soir Info (indépendants), du Temps (opposition) et de Notre Voie (opposition) à être écroués.
Dans un communiqué du procureur de la République lu à la télévision nationale, on indique les raisons de leur arrestation. "Relativement aux récents mouvements d’humeurs des militaires (...) il nous est donné de constater que certains organes de presse divulguent de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte", peut-on lire.
Ces journalistes répondant à une convocation de la gendarmerie, se sont vus arrêtés et incarcérés dans un camp de gendarmerie, avec leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l’Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps).
D’après le document, "Ces agissements tombent sur le coup de la loi qui réprime l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’Etat et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’Etat" poursuit le texte. Il précise que l’audition des journalistes "interpellés va se poursuivre afin de situer les responsabilités".
La Côte d’Ivoire a connu les dernières semaines, plusieurs mouvements d’humeur dans les rangs des soldats des Forces spéciales ivoiriennes, dans diverses villes. Ils réclamaient souvent de façon bruyante, le paiement de primes. La dernière mutinerie en date était celle le mardi dernier dans leur base d’Adiaké, à 90 km à l’est d’Abidjan.
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