Société
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Les quotidiens burkinabè sont largement revenus, dans leurs parutions de ce jeudi, sur les mouvements sociaux ayant secoué plusieurs secteurs d’activités du Burkina Faso.
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«Grève des chauffeurs routiers : Le trafic routier paralysé», arbore à sa Une le journal Le Quotidien qui informe que «comme annoncé, les chauffeurs routiers du Burkina observent une grève de 72 heures depuis le mercredi 8 février 2017».
Selon ce journal, ce mouvement d’humeur est une façon pour l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) de protester contre les tracasseries et les rackets dont les chauffeurs sont victimes sur les différents corridors et surtout d’exiger des solutions définitives à ces agissements.
De son côté, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, fait remarquer qu’à cause de ce mouvement d’humeur, il y a eu, «queue interminable devant les essenceries hier».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Manif des chauffeurs : Quand les mastodontes ruent dans les brancards».
Le même journal renseigne que la levée du blocus est prévue pour aujourd’hui jeudi.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso se veut plus précis lorsqu’il plaque à sa Une : «Fin du débrayage aujourd’hui à 12h», publiant un communiqué de l’UCRB, signé du président Brahima Rabo et du secrétaire général Olivier Guy Ouédraogo.
Aujourd’hui au Faso évoque également la grogne au ministère de la Santé, sous ce titre : «Ministère de la Santé : Marche et sit-in de 48 h du SYNTSHA (Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale, Ndlr)».
La même publication fait cas du fret passant par le Ghana et informe que «des logisticiens burkinabè dénoncent un +monopole illégal+».
Quant à Le Quotidien, il revient sur la grogne au ministère en charge de l’Economie et des Finances, à travers l’article intitulé : «Les agents maintiennent la pression».
Parlant de ce mouvement, Le Pays reprend à sa Une les propos du secrétaire général du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), Mohamed Savadogo qui déclare: «On n’a pas été recrutés pour être dans la rue».
Le confrère publie également «les explications du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement» qui a réagi à travers une déclaration.
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