Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment la formation du nouveau gouvernement, le Salon international du livre et les relations entre le Maroc et l'Union européenne.
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L’Economiste aborde les répercussions du retard de la formation du gouvernement. "Quatre mois sans gouvernement : le Maroc est en train de tomber en panne. Les entreprises qui ont eu le malheur l’année dernière de faire confiance au gouvernement Benkirane ou à l’un de ses ministres, toutes ces entreprises sont aujourd’hui en grand danger", relève la publication.
"Les paiements sont bloqués. Il va de soi que leurs employés sont aussi en grand danger comme les fournisseurs et les employés de ces fournisseurs", regrette-t-il.
Dans le même sillage,+Akhbar Al Yaoum+ écrit que quatre mois se sont écoulés sans que le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane n’ait pu former sa nouvelle équipe, ni une lueur n’ait pointé à l’horizon.
Une source proche du chef du gouvernement a déclaré au journal que Benkirane ne se soucie pas des déclarations évoquant une prétendue issue au blocage, dont celle prévoyant l’attribution d’un portefeuille ministériel à l’USFP.
+Bayane Al Yaoum+ aborde la 23ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL 2017), prévue du 09 au 19 février courant à Casablanca. Cette édition connaîtra la participation de plusieurs maisons d’édition représentant 54 pays. Environ 702 éditeurs, dont 353 directs et 349 indirects, vont exposer 100.000, constate l’auteur de l’article.
Le SIEL est une grande manifestation culturelle à dimension diplomatique et politique, qui a un rapport étroit avec l’image du Maroc, sa dynamique culturelle et son expérience démocratique, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de concrétiser cette image dans ce salon.
Le Salon de Casablanca doit être la vitrine du Maroc d’aujourd’hui, qui progresse et réalise des avancées dans son processus démocratique, diplomatique et sociétal, et permettre la manifestation des valeurs de l’ouverture, de la modernité et du progrès, note-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur les relations entre le Maroc et l’Union européenne. Le journal indique que la politique de l’UE et de ses institutions "doit être plus claire" et ne doit en aucun cas être "équivoque" ou "embrouillée par des positions contradictoires".
Elle doit être à la hauteur du niveau des relations établies entre les deux parties à travers des dizaines d’accords, de programmes et de projets, relève e quotidien, jugeant inadmissible que des responsables européens recourent à la "manœuvre" et entrainent les relations dans la "zone grise" au détriment des obligations contenues dans les accords.
Des institutions européennes ont cédé ces derniers temps au chantage qu’exercent certains députés du parlement européen partisan de la thèse algérienne hostile à l’intégrité territoriale du Maroc, regrette-t-il.
+Le Matin+ rapporte que les autorités publiques et les services de l’État poursuivent leurs interventions pour apporter aide et assistance aux populations, en vue de faire face au froid et à la neige, particulièrement dans les zones montagneuses enclavées.
Plus de 50.000 personnes ont bénéficié de diverses consultations médicales, dispensées par les deux hôpitaux militaires installés à Anfgou, dans la province de Midelt, et Ouaouizaght, dans la province d’Azilal, et celui relevant du ministère de la Santé à Lakbab, dans la province de Khénifra. 50.000 autres personnes ont bénéficié des campagnes médicales de différentes spécialités, ajoute-t-il.
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