Société
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Marc Ropivia, recteur de l’Université Omar Bongo n’est plus en phase avec ses administrés. Ces derniers en grève depuis le 6 février dernier, font de son limogeage une condition sine qua non à l’arrêt de leur mouvement.
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Marc Ropivia, accusé de détournement de deniers publics et de gestion cavalière de l’Université Omar Bongo (UOB) par le personnel en colère dudit établissement, c’est l’information qui ressort de la grève déclenchée le 6 février. A l’origine, les primes de rendement non payées et la libération de deux de leurs collègues arrêtés étaient au cœur des revendications du personnel, c’est désormais le départ du recteur qui est exigé.
"Nous savons que l’argent est disponible mais nous ne voulons plus de cet argent. Nous exigeons désormais le départ de Ropivia et toute son équipe’’, a déclaré Aristide Etoua Nteme, le président du Syndicat national du personnel de l’enseignement supérieur; Pour celui-ci et ses collègues, le recteur est un piètre administrateur doublé d’un voleur".
Ropivia est à l’origine de grosses malversations financières depuis 4 ans qu’il est à la tête du l’Université…. L’Etat a injecté assez d’argent depuis plusieurs années sans résultats. Ropivia a plongé l’université dans une situation chaotique: pas de toilettes et d’eau’’, déplorent-ils.
Aussi seul son départ pourrait ramener le calme dans la principale université du pays. Dans un pays où ces dernières semaines des anciens ministres ont été mis aux arrêts pour détournement de fonds, on attend quelle suite le pouvoir de Libreville donnera à ces accusations.
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