Société
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Même mort, l’opposant congolais, tient le haut du pavé de l’actualité politique dans son pays. Alors que ses compatriotes attendent le rapatriement de sa dépouille pour lui faire leurs adieux, cette dernière fait l’objet de tractations entre l’opposition et le pouvoir de Kinshasa.
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Dès l’annonce du décès d’Etienne Tshisekedi, des observateurs avisés de l’arène politique congolaise, prédisaient déjà que la mise en application de l’accord du 31 décembre sera des plus compliqué. Il semble qu’on en soit déjà là et que l’opposition et notamment le Rassemblement que dirigeait l’opposant historique ne veut pas se laisser enfumer.
Aussi, conditionne-t-elle le rapatriement et l’enterrement d’Etienne Tshisekedi par la mise en application de certains points de l’accord de la Saint Sylvestre. Il s’agit de la mise en place du gouvernement d’un gouvernement d’union nationale comme le stipule l’accord ou encore l’érection d’un mausolée en la mémoire d’Etienne Tshisekedi entre autres.
Du côté gouvernementale, on soutient qu’il s’agit d’un marchandage de mauvais goût le deuil et les obsèques de l’illustre disparu ne devraient pas faire l’objet de telles tractations. On laisse entendre que pour le temps des cérémonies funéraires, la porte des discussions portant sur l’accord du 31 janvier est close.
Pour l’opposition congolaise cette attitude des autorités congolaises n’augure rien de bon pour la suite des discussions. Cette année 2017 devait être celle où, une élection présidentielle devait marquer la fin du bail à la tête du pays de Joseph Kabila dont le 2ème et dernier mandat selon la Constitution a expiré depuis décembre 2016.
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