Education
|
|
|
Une grève de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), met à mal les activités académiques dans les universités publiques pour 2 jours. Les grévistes réclament des responsables de l’enseignement supérieur, l’annulation du paiement des frais de scolarité via les agences de téléphones mobiles, notamment.
|
|
Une nouvelle grève des étudiants des universités publiques ivoiriennes entrave le bon déroulement des activités académiques depuis hier lundi. Les activités y sont "suspendues".
"Nous avons lancé à partir d’aujourd’hui (lundi) une grève de 48 heures pour dire non aux inscriptions en ligne et à l’université virtuelle", a expliqué à APA, le Secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi.
Les étudiants dénoncent le paiement des inscriptions via les agences de téléphones mobiles, le paiement d’une somme de 5 000 FCFA pour la deuxième phase de l’orientation des nouveaux bacheliers. « Il n’est pas correcte qu’on nous impose ce mode d’inscription au regard des conséquences. La FESCI n’acceptera pas les inscriptions via les sociétés de téléphonie mobile tant que les rapports du litige qui opposait les étudiants à l’université ne sont pas rendus publics et que le problème n’est pas réglé », a affirmé son secrétaire général exécutif, Assi Fulgence.
Egalement, "nous demandons que les frais d’inscriptions dans les grandes écoles soient revus à la baisse c’est-à-dire à 40 000 FCFA", a indiqué le SG.
Selon lui, "ces frais d’inscription qui ne doivent pas excéder 40 000 FCFA, oscillent actuellement entre 70 000 et 300 000 FCFA pour des étudiants orientés dans des grandes écoles par l’Etat".
"En plus, il est demandé aux étudiants des grandes écoles de payer 5200 FCFA pour confirmer leur inscription. Nous n’en voulons pas parce qu’il ne revient pas à l’étudiant de payer ce montant pour confirmer son inscription", dénonce-t-on. En en croire le responsable syndical, les paiements en ligne ont montrés des "failles et imperfections" l’année dernière. Rappelons près 3000 étudiants ayant effectué leur inscription n’avaient pas été pris en compte par le système l’an dernier.
La suspension des cours concerne les universités publiques de Côte d’Ivoire dont l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan), l’Université Nangui Abrogoua, l'Université Jean Lorougnon Guédé (Daloa) et l'Université Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo ainsi que certaines grandes écoles d’Abidjan.
|
|
