Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à une panoplie de sujets notamment le retour à l’Union Africaine, le paysage politique national et la diplomatie du Royaume.
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+Le Reporter+ écrit que le Maroc réintègre l’Organisation panafricaine dont il est fondateur, après 33 ans d’absence, avec les voix de 39 Etats membres... Mais pas de triomphe affiché par le Souverain. Juste de l’émotion. Une émotion vive impossible à réprimer, qui résume à elle seule toutes les forces jetées par le Roi dans ce combat mené afin que le Maroc retrouve sa famille institutionnelle africaine".
+Finances News Hebdo+ affirme que la diplomatie marocaine vient de remporter une "victoire retentissante", qui sera "incontestablement" difficile d’"enterrer dans la trappe de l’histoire politique du Royaume, encore moins dans celle de l’Union africaine".
Pour l’hebdomadaire, le Maroc a triomphé de "ceux qui s’évertuaient par tous les moyens" à empêcher son retour au sein de sa famille institutionnelle.
+La Vie Eco+ écrit que les ennemis du Maroc ont, pendant des décennies, profité de son absence des instances africaines, et principalement l’UA, pour manipuler et orienter les opinions du continent à travers cette instance au sujet de l’affaire du Sahara, et de manière générale, pour faire en sorte que le Maroc "reste inaudible et sans moyens de défense".
Cette tendance s’est accentuée précisément depuis une quinzaine d’années devant l’activisme très volontariste du Maroc envers ces pays d’Afrique à travers l’engagement personnel du Souverain dans une stratégie de regain de positions fortes, explique-t-il.
« Dès que le Maroc a officiellement réintégré l’Union africaine, et à une majorité écrasante, SM le Roi rejoint le Sommet d’Addis-Abeba et a prononcé un discours, qui constitue une véritable charte », écrit pour sa part +l’Observateur du Maroc et d’Afrique+.
"L’aspect émotionnel a été très prégnant lors de ce discours", estime-t-il.
A la fin du discours, la salle "a remarqué comment s’exprime la dignité et comment les protocoles se respectent", relève l’hebdomadaire +Challenge+, notant que "les marques de distinction et de respect ont été présentées au Souverain à côté du pupitre et non derrière les sièges réservés à la présidence et aux chefs des commissions".
« C’est avec un naturel qui dérange les ennemis de notre intégrité territoriale que le Souverain a regagné son siège », commente la publication.
Pour sa part, +Assabah+ commente l'expérience démocratique marocaine. Le journal estime que les raisons qui ont entravé l’expérience démocratique marocaine émanent de partis politiques, "esquintés", "désabusés" et qui, encore, "s’accrochent à la légitimité historique bien qu’ils aient perdu l’essence de leur combat", notant que ces partis ne sont pas en concurrence pour défendre un programme électoral, un projet de société ou un principe idéologique, mais "mènent un combat de coqs".
Plus de 108 jours après l’annonce des résultats législatifs, aucun espoir ne pointe à l’horizon concernant la formation du gouvernement, déplore le quotidien, faisant remarquer que le chef du gouvernement, chargé de former sa nouvelle équipe, "se cloître chez lui" ou "prononce des discours" lors des rencontres.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde la diplomatie à déployer par le Royaume. Le journal souligne la nécessité pour le Maroc d’"accroître les vitesses de ses diplomaties, notamment en Afrique", notant que le discours qu’a prononcé le Roi Mohammed VI devant le sommet d’Addis-Abeba a défini clairement "les contours d’une feuille de route pour ces diplomaties, qui devraient tisser de larges réseaux de relations économiques, politiques, culturelles et civiles".
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