Société
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Les funérailles d’Etienne Tshisekdi ne seront pas que l’affaire de l’opposition dont il était le leader charismatique depuis des décennies. Les autorités congolaises ont annoncé avoir mis en place une commission pour que cette figure marquante de l’histoire politique du pays ait des "funérailles dignes’’.
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Dès ce vendredi, la commission mise en place par le gouvernement devrait avoir pris attache avec la famille d’Etienne Tshisekedi et le Rassemblement de l’Opposition dont il était le leader. C’est donc de concert que les funérailles de l’opposant décédé le 1er février dernier à 84 ans seront planifiées. Des obsèques qui selon les dires du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende auront des allures de celles “d’un ancien Premier ministre et ancien vice-président de l’Assemblée nationale que fut M. Étienne Tshisekedi”.
Du côté de l’opposition et notamment de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et du Rassemblement de l’opposition, on s’active également pour donner un cachet spécial à l’évènement qui selon eux doit avoir une portée "nationale voire internationale’’. De fait une veillée funèbre a déjà eu lieu ce vendredi à Bruxelles où il est décédé et la dépouille de l’illustre personnalité sera exposée dans la capitale belge avant son rapatriement à Kinshasa.
Si les petits plats sont mis dans les grands pour rendre un dernier hommage à Etienne Tshisekedi, c’est parce qu’à lui tout seul, il incarne une part non négligeable de l’histoire politique de la RDC allant de Mobutu Sese Seko à Joseph Kabila en passant par Laurent Désiré Kabila.
Le dernier combat qu’a mené cet ogre politique caractérisé par son refus du compromis, a été de dire non à un troisième mandat de l’actuel président congolais. Revenu au pays en juillet 2016, il a pris la tête de l’opposition radicale et obtenu un accord de partage du pouvoir et d mise en place d’un gouvernement de transition.
Ce dernier devait conduite à l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de l’année 2017.
On en était là quand, Etienne Tshisekedi, s’est envolé pour Bruxelles le 24 janvier où il a rendu son dernier souffle le 1er février.
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