Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs Unes à divers sujets d’ordre politique notamment la visite du Roi Mohammed VI à la république du Soudan du Sud, la problématique de la corruption et la politique africaine du Royaume.
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+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI, accompagné du Président sud-soudanais, Salva Kiir Mayardit, a visité jeudi l'hôpital de campagne des Forces Armées Royales (FAR) déployé à Juba, dans le cadre d’une mission humanitaire au profit des populations de la République du Soudan du Sud.
Déployé à partir du lundi 23 janvier en pleine cité de Juba, l’Hôpital de campagne multi-spécialités, qui accueille une moyenne de 400 à 600 patients par jour, dispose d’une capacité de 30 lits extensibles à 60.
Le Souverain, accompagné du président de la République du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit, a procédé, jeudi à Juba, à la remise d'un important don humanitaire au profit de la population de ce pays de l'Afrique de l’Est.
Le don royal, offert par la Fondation Mohammed VI pour le développement durable et qui s’inscrit dans le cadre de la solidarité agissante du Maroc avec les pays frères du continent africain, est composé de 267,5 tonnes de différentes denrées alimentaires, fait savoir le quotidien.
+L'Economiste+ aborde la problématique de la corruption au Maroc. La publication fustige le lancement par le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration de deux études sur la corruption, espérant que les procédures n’auront pas à souffrir de soupçons en cette période « sans gouvernement, sans action et sans politique ».
« Ce sera sans doute un gaspillage de plus, comme le fut et l’est encore l’Instance centrale de prévention de la corruption », créée en 2007, tellement « inefficace » qu’ « un ministère agonisant oublie l’existence de cette Instance pour lancer des études », estime-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ élucide les enjeux de la politique africaine du Royaume. Le journal indique que « le pari marocain sur l’Afrique et le pari africain sur le Maroc trouvent leur utilité dans la dimension économique », étant donné que l’Afrique « veut avancer, satisfaire ses besoins et développer ses structures ».
L’Afrique et Maroc africain doivent donner un élan au développement et au progrès au plus haut point et tabler sur l’élément humain, qui seul constitue une richesse et un capital précieux, relève-t-il.
+Assabah+ donne la parole à Mohamed El Yazghi, ancien ministre d’Etat et ancien premier secrétaire de l’USFP qui a affirmé que le Polisario est en passe de devenir un vrai fardeau pour son sponsor algérien, au vu des changements que connaît actuellement la scène politique internationale.
Pour El Yazghi, c’est d’abord l’élection d’Autonio Guterres comme secrétaire général de l’ONU qui laisse présager un avenir difficile dans les relations entre le Polisario et l’Algérie. Guterres est en effet connu pour être un «ami» du Maroc, qu’il connaît bien. En plus, il est très au fait de ce qui se passe sur les scènes politiques et diplomatiques en Afrique du Nord. Il est même impossible qu’il prenne des positions contre le Maroc.
D'ailleurs, cette élection, explique Mohamed El Yazghi, a mis mal à l’aise notre voisin de l’Est et le Polisario, dans le sens où il est devenu clair que la thèse séparatiste n’est qu’un instrument politique déployé contre le Maroc. Et le nouveau secrétaire général de l’ONU en a bien conscience. Cela dit, El Yazghi affirme que cela ne doit pas pousser la diplomatie marocaine au relâchement, bien au contraire.
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