Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent le gros de leurs commentaires au retour du Maroc à l’Union africaine (UA) à la politique fiscale.
|
+Aujourd'hui le Maroc+ écrit que le sommet d’Addis-Abeba est à marquer d’une pierre blanche. Le Maroc est revenu hier officiellement à l’Union africaine.
La présidence de l’Union africaine a acté l’admission du Maroc à l’issue du vote des Etats membres. 39 membres de l’Union se sont ainsi prononcés pour l’admission sans conditions du Maroc. C’est une grande victoire diplomatique pour le Maroc après une absence qui a duré plus de trois décennies. Dix pays ont émis des réserves, souligne la publication.
Dans le même sillage, +Bayane Al Yaoum+ indique que mises à part les interminables manœuvres des ennemis du Maroc , « l’effort royal, diplomatique et politique, a fructifié et remporté un franc succès », notant que la capitale éthiopienne, qui accueille le sommet actuel, « concrétise une symbolique contraire » à celle de 1984 quand le sommet de l’Organisation de l’union africaine avait admis comme membre une entité fantoche et provoqué par conséquent le départ du Royaume.
La présence du Maroc au sein des structures de l’UA, outre sa présence économique, financière, religieuse et sa politique remarquée sur l’immigration, est de nature à lui permettre d’imprimer une nouvelle dynamique au sein de l’Organisation continentale et d’infléchir le rapport de force en faveur du renforcement de la sécurité, de la stabilité et du progrès du continent, affirme-t-il.
+L’Economiste+ aborde la politique fiscale. « Les derniers chiffres sur les performances des impôts ne refont que relancer un lancinant chantier. Celui de la qualité de la politique fiscale. Les voix qui plaident pour une remise à plat de l’échafaudage pour faire en sorte que système gagne en lisibilité semblent bien isolées », écrit le quotidien.
Il estime que l’appauvrissement du débat au cours de ces dernières années "n’a sans doute pas facilité les choses".
En dehors de one shot des assises de la fiscalité, la disparition de véritables propositions des programmes des partis politiques a fait le reste. Et pourtant sur certaines rubriques, il y urgence. La TVA, par exemple, (…) n’est sans doute pas une vitrine de vertu économique. Elle concentre depuis au moins une dizaine d’année de fortes attentes et critiques, relève-t-il.
|
|