Société
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Un drame s’est produit le lundi dernier à l’université de Bamako, précisément dans l’enceinte de l’ancienne FLASH. Un étudiant en 2ème année allemand a été tué à coups de couteau par un autre en troisième année.
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Le jeune homme de 21 ans, étudiant en 2ème année Allemand, surnommé " Babylone Junior " a été éventre à l’université de Bamako. Selon les informations, la victime a été mortellement poignardée par un étudiant en année de licence en Lettre dans le même temple du savoir.
C’est une scène bien atroce que relatent les sources médiatiques dans cette affaire de meurtre. Vers 17h ce lundi, le crime a été découvert grâce des cris inhabituels. Accourus, le personnel enseignant et étudiants curieux découvriront la macabre scène. "A leur arrivée, le spectacle est des plus désolants. Un jeune homme gît là, pris dans un piège du moins incroyable : ses propres entrailles entravent un de ses pieds, comme si la nature ne voulait pas qu’il bouge de là. Le choc est terrible. Scène réservée aux initiés ", renseigne Delta News.
Transporté à l’hôpital Gabriel Touré, le jeune homme éventré ne survivra pas. Son bourreau lui a été arrêté et sera présenté à la justice.
L’Université de Bamako est émaillé par une série d’agressions. Pour Boureima TOURE, secrétaire général du syndicat des enseignants de l’université des lettres et sciences humaines, "le drame d’aujourd’hui est venu comme pour couronner une série d’agressions incroyables entre étudiants, du reste constitués en clan ".
"Rappelez-vous, il y a environ trois mois, une fusillade avait éclaté ici même. Heureusement, pas de mort mais des blessés graves ont été enregistrés. Plus récemment, seulement, il y a trois semaines, des violences entre clans d’étudiants se sont soldées par des actes aussi incroyables que l’incendie volontaire ayant calciné cinq motos jakarta appartenant à des étudiants. A l’époque, on avait averti la police du 4ème arrondissement. Elle est venue faire des constats et enquêtes mais….Aujourd’hui, c‘est une mort que nous déplorons. Qu’en sera-t-il demain ?? ", s’interroge-t-il.
Pour le corps enseignant, le gouvernement devra choisir entre « prendre ses responsabilités en débarrassant l’école de ces brebis galeuses ; soit il (le gouvernement) accepte de nous accorder le port d’armes pour notre sécurité ; soit nous décidons tout bonnement de ne plus dispenser de cours ici".
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