Société
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Photo d'Illustration
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La grogne sociale s’est généralisée depuis le début de cette année. Lors d’une manifestation d’humeur du corps des sapeurs-pompiers, près d’une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés.
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La Côte d’Ivoire connait plusieurs mouvements de revendications sociales. Une grève générale des fonctionnaires de l’Etat entamée depuis le 9 janvier dernier, une mutinerie des ex-combattants dans plusieurs villes, et récemment, la sortie dans les rues des sapeurs-pompiers, paralysent le pays.
La journée du lundi 23 janvier a été marquée par des manifestations de revendications des sapeurs-pompiers civils de l’Office national de la protection civile (ONPC). Ces derniers revendiquaient de meilleures conditions de vie et de travail. ‘’Nous ne bénéficions pas de prime de risque, de feu depuis deux ans que nous travaillons et nous avons toujours un statut de stagiaire et nous n’avons aucune prime liée à notre métier. Nous voulons connaître notre statut réel’’.
"Nous sommes payés à 114 000 FCFA par mois et il nous faut les avantages liés à notre métier’’ a expliqué un pompier civil manifestant interrogé sur place par APA.
Suite à la manifestation, 18 sapeurs-pompiers civils de l’Office national de la protection civile (ONPC) ont été interpellés. Il faut noter que cette sortie des hommes du feu, ne semble pas anodine. Un lien entre la satisfaction des revendications d’ex-combattants mécontents réclamant leur part du butin peut être établi.
Il faut noter que le corps des sapeurs-pompiers à la base avait pour objectif de réinsérer des ex-combattants en 2014. Ainsi, 2017 serait selon les informations consacrer à la titularisation pour ces 1493 pompiers civils recrutés exceptionnellement en 2014.
12 millions de FCFA ont été accordés aux 8500 volontaires des Forces nouvelles, après une série de revendications.
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