Société
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Les autorités du Littoral notamment celles de la ville de Cotonou sont toujours à pied d’œuvre dans leur mission d’assainissement de l’espace public. Cette fois-ci, ce sont les conducteurs de taxi-motos communément appelés "Zémidjans’’ dont certains sont sans domicile fixe qui sont dans leur viseur.
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Il n’est pas rare de voir tard dans la nuit à divers endroits de Cotonou, la capitale du Bénin, des conducteurs de taxi-moto dormant à coté de leurs engins ou sur ces derniers. Cette image, le préfet du Littoral Modeste Toboula ne veut plus la voir. Aussi dans un communiqué qu’il a rendu public en fin de semaine dernière, dès ce lundi 23 janvier, il est interdit à tous "Zémidjans’’ de dormir dans des espaces publics au risque de se voir arrêter par les forces de sécurité.
Pour Modeste Taboula, en plus d’occuper illégalement l’espace public, ces conducteurs constituent un risque pour la sécurité des populations. "Il nous a été donné de constater que certains de nos concitoyens émigrent des villages et des villes périphériques de Cotonou pour mener l’activité de taxi moto sans prendre le soin de se doter d’un logement décent pour leur repos de nuit. Ainsi ces derniers préfèrent dormir à la belle étoile sur les espaces publics du département du Littoral, laissant présager un climat d’insécurité et de grand banditisme en milieu urbain’’ explique l’autorité préfectorale.
Depuis plusieurs mois, une opération de déguerpissement des espaces publics a été entamée par les autorités béninoises.
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