Société
|
|
|
Les quotidiens et hebdomadaires marocains s’intéressent à ne panoplie de sujets notamment la formation du nouveau gouvernement, le retour du Maroc à l’Union africaine, la situation culturelle au Maroc, la vague de froid frappant certaines zones marocaines le conflit israélo-palestinien.
|
|
+Challenge+, qui aborde la formation du prochain gouvernement, affirme que "l’équation gouvernementale est toujours insoluble et la liste des ministres ne sera pas connue dans un avenir proche", faisant savoir que le gouvernement "devra attendre un consensus hypothétique" entre Benkirane et ses interlocuteurs.
"Mais, au-delà de la formation de la prochaine équipe gouvernementale, "ce sont de nouvelles pages qui sont en train de s’écrire pour occuper les champs de la communication politique". "L’idéologie, la religion, le travail social intéressé et la proximité organisationnelle sont autant de défis que d’atouts pour l’ensemble des partis à partir de demain", estime-t-il.
Revenant sur le retour du Maroc à l’Union africaine, +Finance News Hebdo+ écrit: "Une chose est sûre : le Maroc a plus que d’autres autres pays la légitimité historique pour reprendre sa place naturelle au sein de l’UA. Au regard de son rôle éminemment important dans la consolidation des relations économiques Sud-Sud, qui lui confère d’ailleurs, le rang du deuxième investisseur sur le continent africain.
Au regard aussi de son engagement politique pour une Afrique stable. Au regard de tant d’autres choses, comme sa politique migratoire…ce n’est donc pas pour rien que le Royaume est devenu l’interlocuteur privilégié de plusieurs pays africains", souligne-t-il.
Toutefois, ce retour provoque un sentiment pénible chez les adversaires du Royaume. "C’est une véritable hystérie contre le Maroc qui secoue le pouvoir algérien et sa presse affidée", souligne +Le Reporter+.
"Plus qu’un défi, la candidature marocaine est donc, qu’on le veuille ou pas, un enjeu d’une extrême importance avec des répercussions intérieures et extérieures pour l’Algérie qui ne peut en aucun cas sous-estimer la question", écrit la publication.
+La Vie Eco+ aborde la situation culturelle au Maroc. "Le Maroc est un pays pauvre en matière culturelle", estime l’hebdomadaire.
"Ainsi, pour ce qui est, par exemple, des bibliothèques publiques, lieu par excellence où les esprits des jeunes s’ouvrent sur le monde, sur la diversité et la richesse de la connaissance, on découvre un premier chiffre effarant : notre pays compte en tout et pour tout 332 bibliothèques. Rapporté à la population globale, cela nous fait presque une bibliothèque pour 100.000 habitants", explique-t-il.
"Il est vrai que l’Etat n’est pas le seul à devoir être blâmé dans cette affaire. Le secteur privé non plus n’y met pas du sien. La preuve, aujourd’hui en compte à peine six bibliothèques et dix conservatoires de musique privés", ajoute-t-il.
Al Ittihad Al Ichtiraki revient sur les conséquences de la vague de froid qui frappe certaines zones marocaines. Le journal indique que l’isolement et la rigueur du climat "exigent une saine mise en application des instructions royales".
Il souligne l’importance capitale de déployer "un effort national exceptionnel", à travers notamment une solidarité nationale avec les populations vulnérables en proie à une forte baisse de température, l’action de la société civile et des acteurs intéressés par le développement financier, l’exécution de la politique de proximité par les communes et les conseils régionaux ainsi qu’à travers la solidarité et la coopération entre les régions.
+L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ s’intéresse au conflit israélo-palestinien. La publication indique que le Maroc "avait joué un grand rôle dans les accords signés à Oslo. Il peut à nouveau s’y impliquer. Il ne le fera que s’il constate un vrai désir de paix des deux parties, mais aussi de la communauté internationale".
"Une paix juste et globale nécessite une approche plus pragmatique mais surtout plus forte, plus soutenue", soutient-il, notant que "Rabin et Arafat avaient suscité l’espoir parce que les USA, l’Europe, des pays comme le Maroc et la Norvège s’étaient clairement impliqués sans tambour battant".
|
|
