Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent à une panoplie de sujets avec un accent particulier sur le paysage partisan et politique et la situation économique.
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Abordant le paysage partisan et politique, +Bayane Al Yaoum+ souligne la nécessité pour les acteurs politiques de chercher les solutions à la "crise" de la formation du gouvernement au lieu de "souffler sur les braises", mettant l’accent sur l’importance capitale de privilégier le consensus et faire des "concessions mutuelles" afin que le pays "retrouve sa vie institutionnelle normale".
Pour sortir de cette impasse, les acteurs politiques doivent "prendre conscience de tous les contextes et les déterminants de cette conjoncture sur les plans national, régional et international" et se rendre compte qu'"on parle du Maroc et au Maroc, ici et maintenant".
Quoi qu’il en soit, aucune alternative "ne peut remplacer la démocratie pour relever les défis auxquels notre pays doit faire face afin de mobiliser toutes ses énergies" en vue de satisfaire les aspirations légitimes au bien-être matériel et moral de l’ensemble de sa population, indique pour sa part +Al Bayane+.
"Seul l’Etat national démocratique et moderne est apte à répondre à ces exigences. Un Etat fort par l’adhésion de tous pour réussir l’inversion du sous-développement en développement durable et permanent", explique la publication.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur le vote du projet de loi portant approbation de l’Acte constitutif de l’Union africaine. Le journal estime que le Maroc aura ainsi rempli la condition institutionnelle et achevé la procédure relative à ses démarches entreprises pour retrouver sa place naturelle à l’UA.
+Al Alam+ tente de justifier le retrait du groupe parlementaire de l’Istiqlal de la séance réservée à l’élection du président de la Chambre des représentants. Le quotidien affirme que ce retrait a été décidé afin de ne pas « cautionner l’opacité » qui aurait enveloppé le paysage politique national.
« Personne ne sait vraiment où va la situation politique générale dans le pays », estime-t-il.
Selon lui, cette élection du président de la Chambre des représentants ne va pas aider à dissiper même une partie de cette opacité, qui s’assombrit de plus en plus.
+L’Economiste+ revient sur la situation économique du pays. Le journal affirme qu’outre la fragilité en matière économique, « la fragilité sociale est encore plus grande », notamment le chômage des jeunes formés, la précarisation croissante des emplois, le rejet des femmes en dehors du système économique, le désastre dans l’enseignement, l’exclusion des jeunes et l’insécurité juridique.
La « terrible plongée » du déficit commercial en 2016 annoncée année après année par la dégradation des chiffres souligne sans détour que le Maroc « a quitté le monde réel où tout se compte en termes de compétitivité ».
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