Politique
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Ce jeudi 19 janvier 2017, jour d’investiture du président gambien élu, nul ne sait avec exactitude la situation qui prévaut. Entre Yahya Jammeh qui campe toujours sur sa position, Adama Barrow qui est au Sénégal, les troupes africaines qui sont à la frontière gambienne et le Chef d’Etat-Major qui refuse de riposter, les Gambiens ne savent plus où donner de la tête.
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Une multitude d’informations fusent en provenance de Banjul alors que ce jeudi, le président élu Adama Barrow est sensé prêté serment. La journée de mercredi a été une journée marathon pour les dirigeants de la Cedeao qui voulaient à tout prix, trouver une sortie de crise avant ce 19 janvier. C’est le président mauritanien qui s’y est collé. Mohamed Ould Abdel Aziz a, pendant plusieurs heures tenté de faire revenir Yahya Jammeh sur sa position. Ce dernier a, cette fois-ci rejeté l’offre de ses pairs. Le N°1 mauritanien s’est ensuite rendu à Dakar, où il s’est entretenu avec Adama Barrow et Macky Sall.
Aux dernières nouvelles, le président gambien élu prêtera serment à l’Ambassade de Gambie au Sénégal. Au vu de la situation qui prévaut à Banjul, la cérémonie prévue au Stade national, ne pourra plus se tenir.
Pendant ce temps, il semble que l’intervention militaire qui a été entretemps écartée, est de nouveau à l’ordre du jour. Des troupes sénégalaises et nigérianes sont depuis mercredi, stationnées à la frontière et s’apprêtent à rentrer dans le pays pour déloger Yahya Jammeh. Ce dernier se retrouve esseulé puisque son Chef d’Etat-Major, qui lui a pourtant fait allégeance, a déclaré ce mercredi qu’il ne riposterait pas en cas d’intervention des troupes envoyées par la CEDEAO. "Je n’engagerais pas mes hommes dans un combat stupide, c’est une dispute politique’’ a-t-il laissé entendre.
Ce jeudi, tous les regards sont tournés vers Banjul.
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