Société
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Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment le retour du Maroc à l’Union africaine et les implications de l’hécatombe routière.
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+Al Alam+, qui aborde le retour du Maroc à l’Union africaine, indique que cette réintégration est d’une importance majeure, car, d’une part, les adversaires du Maroc ont "accaparé" à eux seuls l’Organisation panafricaine "pendant très longtemps" et "ont multiplié les manoeuvres pour nuire aux intérêts du Maroc" et, d’autre part, le Royaume "a franchi plusieurs stades dans l’établissement d’un nouveau modèle des relations sud-sud basées sur le principe gagnant-gagnant à travers des relations bilatérales et multilatérales avec de nombreux pays africains".
De ce fait, le Maroc est tenu aujourd’hui de retrouver sa place au sein de l’UA "afin qu’il demeure étroitement lié à ses nouveaux partenaires" dans le continent, estime-t-il, exhortant les parlementaires des deux Chambres à voter en faveur du projet de loi portant approbation de l’Acte constitutif de l’Union africaine, dont le vote est prévu jeudi et vendredi prochains.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur l’hécatombe routière au Maroc. Le journal affirme que les accidents de la route au Maroc ne provoquent pas seulement des pertes humaines, mais ont également des "conséquences économiques néfastes", leur facture dépassant 12 milliards de dirhams par an, soit 2,5% du PIB.
L’ampleur de ces pertes humaines et économiques causées par les accidents de circulation est "la preuve indubitable d’une politique ratée et de mesures législatives d’une efficacité très limitée", juge l’auteur de l’article, plaidant pour une "stratégie globale" et une "mobilisation nationale" afin de protéger les vies humaines et atténuer les répercussions socioéconomiques qui découlent de leur perte.
L’Opinion indique que l’hécatombe routière persiste alors que le Maroc est régulièrement en campagne de communication pour expliquer les nouvelles dispositions du code de la route.
Selon l’auteur de l’article, deux principaux facteurs sont à l’origine de l’hécatombe : d’une part l’élément humain, par son manque de civisme, le non-respect du code de la route et l’excès de vitesse, et d’autre part les infrastructures routières et le dispositif de signalisation.
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