Politique
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La manifestation prévue par les organisations de la société civile et l’opposition est formellement interdite par le pouvoir en place. Raison évoquée pour justifier l'interdiction: la sécurité.
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L'arrêté qui interdit la marche avait été pris par le Maire central de Niamey et transmis aux organisateurs. Après avoir eu la notification de l'arrêté, les organisations de la société civile avaient annoncé leur intention d’attaquer la décision du Maire devant la justice, en la qualifiant d’"illégale et d’antidémocratique". Ce qui fut faut jeudi dernier au matin. Le juge de référé du Tribunal de Niamey a effectivement été saisi de l’affaire.
"Le juge a donné raison aux autorités pour l’interdiction de notre manifestation. Nous prenons acte de sa décision que nous allons attaquer devant la Cour d’Appel. Nous comptons organiser d’autres manifestations dans les jours à venir". Voilà la décision finale après avoir fait recours au juge du Tribunal de Niamey.
Pour rappel, le 21 décembre dernier, les organisations de la société civile avaient organisé une marche et un meeting qui avaient drainé des milliers de personnes dans les rues de Niamey. Lors de la manifestation, des discours au ton critique ont été tenus contre la gouvernance du régime du président Issoufou Mahamadou, accusé de "violer les droits et les libertés des citoyens et d’avoir attenter à la souveraineté du Niger en acceptant l’installation de bases militaires françaises, américaines et allemandes ", entre autres.
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