Société
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Les journaux burkinabè sont revenus, ce mercredi, sur le procès des présumés auteurs de l’attaque de la prison militaire de Ouagadougou sans oublier de commenter la manifestation, la veille, des policiers radiés en 2011.
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Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso titre : «Manifestation des policiers radiés : +Nous ne revendiquons rien d’autre que notre réintégration», reprenant ainsi les propos du porte-parole des manifestants.
Selon ce journal, les policiers radiés suite à la mutinerie de 2011, ont rencontré le directeur général de la police nationale, dans la matinée du mardi 10 janvier 2017, à Ouagadougou.
«Ces policiers au nombre de 136, ont pour principale revendication leur réintégration dans les rangs de la police», relate le journal avant d’ajouter que «des dires de leur porte-parole, Oumar junior Banhoro, leur ministre de tutelle et leur DG ont tous déclaré leur incompétence face à leur doléance, donc ils demandent que ces derniers les introduisent auprès du président du Faso».
Pour sa part, le journal Le Quotidien cite le porte-parole qui déclare que «nous avons décidé qu’en 2017, le problème sera réglé une fois pour toute».
Quant au quotidien national Sidwaya, il arbore à sa Une : «Militaires et policiers radiés : des manifestations spontanées pour une réintégration».
Pendant ce temps, Le Pays titre : «Mutinerie de 2011 : Les 136 policiers radiés demandent l’indulgence du gouvernement».
Le même journal évoque les auditions des inculpés dans le dossier dit «caporal Madi Ouédraogo et autres», relatif au plan d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) en vue d’évader les présumés cerveaux du putsch du septembre 2015 qui se sont poursuivies, hier mardi 10 janvier 2017, au tribunal militaire de Ouagadougou.
Le Pays renseigne qu’«après le chauffeur de taxi-moto (auditionné, la veille), le marabout rejette en bloc les faits », tandis que Sidwaya laisse lire à sa Une : «Procès projet d’attaque de la MACA : le principal accusé fait le grand déballage».
Dans la même logique Aujourd’hui au Faso souligne que le présumé cerveau du projet d’attaque, le caporal Madi Ouédraogo a comparu, mais a nié les faits à lui reproché, avant de faire un déballage accablant à la fois pour l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida et le parquet.
A ce sujet, Le Quotidien affiche en première page certaines affirmations du principal inculpé, Madi Ouédraogo qui déclare : «Je devais tuer Salifou Diallo, Diendéré et Djibrill Bassolé sur ordre de Zida pour sa révolution».
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