Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent à divers sujets notamment les tractations pour la formation du prochain gouvernement et la fermeture des écoles turques au Maroc liées à Fethullah Gülen.
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+Al Alam+, qui aborde les tractations pour la formation du prochain gouvernement, souligne que le conseil national extraordinaire du parti de l’Istiqlal « n’a signé aucun chèque à blanc pour qui que ce soit », ni « n’avait besoin d'être complaisant envers quiconque ».
La publication réaffirme que le Parti de la balance ne visait pas à travers sa volonté de participer au gouvernement à « partager le gâteau » avec les autres partis, rappelant que la décision de participer au gouvernement était « purement politique », et non une « tactique conjoncturelle ».
Pour +Al Ittihad Al Ichtiraki+, la majorité proposée pour la formation du gouvernement, limitée en nombre, reflète une « mentalité étroite » visant à « régler des comptes politiques », outre qu'elle « n’est pas à la hauteur des aspirations des Marocains, à savoir un gouvernement fort et capable de relever les immenses défis auxquels est confronté le pays ».
Le journal fait part de son « étonnement » vis-à-vis de la « volonté de transformer les organes et les structures du parti qui conduit les négociations en instances constitutionnelles pour orienter les concertations dans le sens voulu et imposer sa vision particulière à l’ensemble du champ partisan national ».
Dans le même sillage, +Bayane Al Yaoum+ estime que la formation du nouveau gouvernement requiert de prime abord le « respect » des partis qui pourraient former la prochaine coalition.
La version qui a été élaborée par les négociations entre le chef du gouvernement désigné et les partis, en l’occurrence une coalition composée de quatre partis, serait la plus « réaliste », estime le quotidien, appelant toutes les parties à « faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation ».
+L’Economiste+ s’intéresse à l’interdiction des écoles turques au Maroc liées à Fethullah Gülen. Le journal affirme que la fermeture des écoles du groupe turc Gulen « aura du sens et suscitera sans doute l’adhésion, si l’on veut bien prendre la peine de la croiser avec l’effrayant scénario d’un laisser-faire ».
Toutefois, « la forme semble plus critiquable que le fond », relève-t-il, expliquant que le redéploiement des élèves en pleine année dans le système éducatif public « ne va pas rassurer les parents ».
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