Politique
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Sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), le pouvoir et l’opposition congolaise sont parvenus à un accord. Les deux parties ont opté pour une cogestion du pays jusqu’à ce qu’un successeur soit trouvé à Joseph Kabila qui est arrivé au terme de son second et dernier mandat.
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Dit de la ‘’dernière chance’’, le dialogue qui s’est tenu ces dernières semaines entre le pouvoir de Kinshasa et l’opposition congolaise a finalement accouché d’un accord in extremis.
Samedi dernier donc, les représentants de la Majorité présidentielle et ceux de l’opposition ont paraphé un document qui stipulait que les deux parties cogéreront la République démocratique du Congo jusqu’à la prochaine élection présidentielle qui verra le départ de Joseph Kabila. Selon la Constitution, le président sortant est arrivé au terme de son bail à la tête du pays le 20 décembre dernier. Mais selon l’accord du 31 décembre, il restera au pouvoir jusqu’à la fin 2017, date à laquelle la présidentielle se tiendra.
En outre, Etienne Tshisekedi, l’opposant historique prend la tête du Conseil National de Transition, dont la mise en place a été décidée. Celui-ci fonctionnera tel un comité de suivi jusqu’à l’organisation des élections.
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