Société
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Le Projet filets sociaux dans sa phase pilote, procédera dès le mois de janvier, à l’octroi de 36 000 FCFA par trimestre à 35 000 ménages pauvres.
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Une signature de convention avec Orange Côte d’Ivoire, "pour faciliter le transfert monétaire aux ménages les plus pauvres du milieu rural ", a eu lieu le jeudi dernier. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de lutte contre la pauvreté porté par le gouvernement ivoirien. Ainsi, dès le mois de janvier 2017, 35 000 ménages pauvres d’être les populations les plus pauvres en milieu rural, bénéficieront chacun de 36 000 FCFA par trimestre. " Au de-là d’une simple signature, il faut relever tout l’espoir que cela suscite dans les rangs des 5000 bénéficiaires " du projet pilote, " qui seront desservis dès le mois de janvier ", a-t-il ajouté.
" Nous avons choisi Orange parce qu’Orange présente une meilleure couverture de la zone du projet ", a soutenu Koné Kipéya, Coordonnateur du Projet filets sociaux productifs. Et "depuis 2008, Orange money facilite le quotidien des ivoiriens ", a renchéri, Mme Agnèce Aka-Devarenne, Directeur intérim des services financiers mobiles de Orange Côte d’Ivoire.
Le projet filets sociaux soutenu par la Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA) avec un prêt de 50 millions dollars, soit 25 milliards de FCFA ; concernent 35000 ménages pauvres, des enfants de -15 ans sur la période de 2016-2020. Il couvre trois zones (Centre-Nord-Ouest) où l’on note les taux de pauvreté les plus élevés, un faible taux de l'accès aux services sociaux de base de la santé et de l’éducation, des taux de malnutrition élevés.
Selon la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Économie et des Finances, Kaba Nialé, " le projet des filets sociaux comprend l’élargissement de l’accès à la santé et à l’éducation, à l’assurance sociale, aux pensions de retraite, aux services financiers, ainsi que des réformes du marché du travail. Ces dispositifs revêtent les formes les plus variées: ils vont des transferts monétaires aux travaux publics à forte intensité de main-d’œuvre en passant par les cantines scolaires".
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