Société
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Les quotidiens burkinabè de ce vendredi (dernier jour de parution de l’année de la plupart d’entre eux) ont porté à leurs Unes, des sujets marquant la fin de l’année 2016.
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« Edito de fin d’année: Douze mois passés sous le sceau de l’infamie», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.
Dans cet éditorial, le journal rappelle, d’entrée de jeu, que 2016 s’était annoncée sous les meilleurs auspices qui puissent être, puisque, «2015 s’en était allée avec son lot de malheurs, notamment ces mouvements d’humeur itératifs du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dont le bouquet final sera la mise en pièces mi-septembre du +coup d’Etat le plus bête du monde+».
Le même journal publie la rétrospectives de l’année 2016 sous le titre: «Un chapelet d’évènements tumultueux au Burkina».
Dans sa lettre de l’éditeur, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, interpelle: «Positivons pour 2017 !».
Selon ce journal, «2016 vient d’être engloutie dans ce grand trou intemporel que se disputent en explications scientifiques, épistémologiques et théologiens».
Quant au journal privé Le Pays, il évoque les festivités de fin d’année, en arborant à sa Une: «Fête de Saint Sylvestre: Les Ouagalais mettent les petits plats dans les grands».
De son côté, le quotidien national Sidwaya renseigne que pour la sécurisation des fêtes de fin d’année «près de 2000 policiers sont mobilisés à Ouagadougou».
L’information apparait aussi dans les colonnes du journal Le Quotidien qui rapporte que le commissaire central de police de Ouagadougou, Irnou Kambiré, a dévoilé, hier jeudi, aux hommes de médias, le dispositif sécurité qui sera mis en place à l’occasion de la fête du nouvel an.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso mentionne dans sa manchette: «Fête de St-Sylvestre: Sécurisation maximale des lieux de culte», là où Notre Temps parle de «plus de 1500 agents de police déployés dans les carrefours et les lieux de culte».
Les journaux ont également opéré le choix de leur «homme de l’année». A ce propos, L’Observateur Paalga et Aujourd’hui au Faso ont porté leur choix sur les groupes d’autodéfense dénommés «Koglwéogo».
A lire L’Observateur Paalga, ces milices d’autodéfense, tout au long de l’année 2016, «auront chauffé le coin, chauffé les voleurs de bétails, les coupeurs de route et les coupe-jarrets à la petite semaine qui affligeaient les populations des campagnes».
Et de poursuivre que les Koglwéogo ont aussi chauffé «la République, dont ils semblaient en marge, et le gouvernement auquel ils ne voulaient pas se soumettre».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso reconnait qu’ils (ces groupes d’autodéfense) «ont réussi, tant bien que mal, à tisser leurs toiles, à travers le pays, en moins d’une année».
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