Politique
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Les deux camps de conseillers communaux de la mairie de Djidja, dans le département du Zou, et la délégation préfectorale se sont séparés sans parvenir à élire le successeur de Placide Avimadjènon, destitué de ce poste en novembre dernier, a constaté le correspondant de l’ABP ce lundi 26 décembre 2016.
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Après plusieurs heures de tractations, la délégation préfectorale a rallié l’hôtel-de-ville aux environs de 14h 30, après plusieurs heures de retard, la séance étant prévue pour se dérouler à partir de 10 h. Peine perdue, le conseil n’a pas pu élire son maire, du moins celui de la commune, pour défaut d’absence de 04 conseillers. Sur les 19 conseillers communaux, 15 étaient présents et la plupart des élus ont pourtant estimé que le quorum était atteint pour passer au vote.
Dans cette crise, deux camps se dégagent, dont le camp du conseiller Léopold Djodjo comprenant le maitre destitué Placide Avimadjènon, avec 09 conseillers et le groupe de Théophile Dako qui regroupe 10 conseillers. Les 10 conseillers opposés au maire destitué ont dénoncé la politique de deux poids deux mesures dont use l’autorité de tutelle pour les affaiblir. Ils accusent le préfet d’avoir pris fait et cause sur le camp de Léopold Djodjo et soutiennent que la session devrait accoucher de l’élection du nouveau maire, d’autant que le quorum était atteint.
Les informations recueillies font état de ce que le groupe majoritaire, les 10 conseillers n’ont pas été consultés avant l’accord de la demande de report de la session extraordinaire, pour absence de 04 conseillers au sein du camp Léopold Djodjo. Le conseil communal de Djidja avait été convoqué une première fois à une session extraordinaire de vote de défiance. Une session reportée pour défaut de carte d’identité au niveau de certains conseillers.
Destitué le 14 novembre dernier par 15 conseillers pour, 04 contre, Placide Avimadjènon, n’a toujours pas encore de successeur.
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