Société
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Depuis 17 mois, le personnel de la Société Nationale de Transport Urbain (SONATU) en faillite, n’a pas perçu de salaires. Pour revendiquer ces arriérés de salaires, un mouvement d’humeur a été organisé hier mercredi par les travailleurs.
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A travers une manifestation, le personnel de la Société Nationale de Transport Urbain (SONATU), a revendiqué 17 mois de salaires impayés. Rassemblés devant le ministère des Transports, les travailleurs ont tenu à faire savoir au ministre de tutelle que " 17 mois d’arriérés de salaire, trop c’est trop ! ".
Selon Jean-Louis Litte, délégué du personnel, aucune rencontre n’a été possible entre le ministre de tutelle et la Sonatu. Il nous a juste dit qu’ « il ne peut rien car la Sonatu n’est pas tombée en faillite sous son pouvoir », et « c’est cette réponse qui nous a motivé à manifester afin qu’on réponde à nos préoccupations», s’est-t-il justifié.
"Le ministre m’avait instruit de leur demander de patienter en attendant la liquidation de la Sonatu. Il a promis de les embaucher progressivement dans la nouvelle société ", renseigne Léopold Bangassou, chargé de mission en matière des transports de surface au ministère du transport.
Pour Léopold Bangassou, " les employés de la Sonatu devront être reçus par le Ministre ce jeudi, mais on est surpris aujourd’hui de leur sit-in. Pour moi, c’est une grève sauvage ", a qualifié Léopold Bangassou.
Faut-il le rappeler, la Sonatu en faillite a cédée sa place à une autre société de transport qui commencera ses activités bientôt.
Cependant, à en croire Léopold Bangassou " sur les 47 receveurs de la Sonatu, 10 ont déjà été retenus pour aller récupérer les nouveaux bus de transport qui sont stationnés à Douala et que le reste des employés est prioritaire dans le recrutement de la nouvelle société ". Alors que selon personnel de la Sonatu, les 10 receveurs ont été retenus dans la nouvelle société sur la base uniquement de leurs efforts personnels et individuels.
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