Société
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Après plusieurs semaines de grève, les syndicats tchadiens lâchent un peu du lest. Ils ont décidé de réinstaurer le service minimum dans les hôpitaux, mais, maintiennent leur débrayage tout en invitant le gouvernement à faire lui aussi des concessions.
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La suspension de l’application du décret du 30 octobre 2016 relative à la réduction des indemnités des agents de l’État, le paiement des arriérés de salaires et des frais de transport au titre des congés prévus au mois de juillet, et l’épuration des arriérés des primes et indemnités des enseignants et chercheurs du supérieur; ce sont à ces seules conditions que les travailleurs Tchadiens répondront à l’appel à la trêve du gouvernement tchadien.
Mais en signe de bonne foi, les principaux syndicats du pays, l’Union des syndicats du Tchad (UST), la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST) et le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) ont appelé les agents hospitaliers qui observent une grève sèche, à réinstaurer le service minimum à compter d’hier mardi et ce pour deux semaines, renouvelable une seule fois.
Une période pendant laquelle selon les syndicats, l’exécutif tchadien devra lui aussi, faire un pas dans leur direction.
Pahimi Padacké Albert le premier avait quelques jours plus tôt, demandé une trêve de douze mois sans condition et sans préalable pour ouvrir des discussions aux syndicats. Il devra donc revoir sa copie.
Le Tchad traverse depuis des mois, une crise sociale exacerbée par des mesures d’austérité mises en place par le gouvernement et contre lesquelles protestent les fonctionnaires de tous secteurs d’activité.
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