Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs commentaires aux politiques de change et d’immigration adoptées par le Royaume et à la lutte contre le tabagisme.
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+L’Economiste+, qui aborde la politique de change adoptée par le Maroc, estime qu’il ne convient pas d’ « accuser la politique de change de tous les maux », du fait qu’ « elle n’est qu’une réponse partielle à la compétitivité ».
Selon lui, le Maroc est dans la situation confortable de tous les pays structurellement confrontés au marché des capitaux, « qui n’ont que des monnaies étrangères à vous proposer pour vos emprunts et qui vous sont difficile d’accès en raison de primes de risque élevées ».
La difficulté majeure pour les autorités monétaires est d’éviter les conflits d’objectif, c’est-à-dire continuer de négocier le ciblage de l’inflation et en même temps de déployer efficacement une stratégie de gestion active du change, relève-t-il.
+Al Bayane+ s’intéresse à la politique migratoire du Maroc. Pour la publication, la politique migratoire que mène le Maroc "ne fait que s’illustrer au même titre que ses multiples actes de révérence qu’il ne cesse de mettre en œuvre à l’adresse de peuples africains plus reculés".
Cette nouvelle vague d’intégration des ressortissants du continent au Maroc "s’insère également dans une démarche de renforcement du principe inaliénable des droits de l’homme et dans le cadre d’une politique solidaire authentique", note-t-il.
Le Maroc entame cette seconde initiative en mettant en place toutes les dispositions idoines aux postulants pour s’établir et s’intégrer dans les conditions les plus appropriées, ajoute-t-il.
Dans le même sillage, +L’Opinions+ fat savoir que des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation au titre de la deuxième phase d’intégration des migrants en situation irrégulière au Maroc, seront ouverts aujourd’hui au niveau de chaque province et préfecture du Royaume et mobiliseront les ressources humaines et logistiques appropriées nécessaires à la réussite de cette opération.
Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative, a souligné dans un communiqué la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc, cité par le journal.
+Rissalate Al Oumma+ revient sur les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre le tabagisme. Le quotidien, qui rappelle que le Royaume est l’un des plus grands consommateurs de tabac dans la zone méditerranéenne avec plus de 15 milliards de cigarettes par an, déplore que la loi relative à l'interdiction de fumer dans certains lieux ne soit pas mise en œuvre, appelant à examiner les modalités de son application et à déterminer les responsabilités afin que cette loi prenne effet.
Et d’ajouter que le progrès que connait le Maroc en tant qu’Etat de droit incite à adapter sa législation aux exigences du contexte actuel et, avant tout, à mettre en œuvre les lois publiées et à les faire respecter par tous les citoyens.
Au volet des relations maroco-algériennes, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que Lakhdar Ibrahimi, ancien chef de la diplomatie algérienne, a appelé à la réouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie.
Intervenant lors d’une conférence à l'académie de police à Alger, il a affirmé que l'ouverture des frontières est une priorité urgente, exprimant son inquiétude quant à l'absence d'une coopération maroco-algérienne, qui constitue la pierre angulaire de toute coopération maghrébine productive et efficiente, souligne le journal.
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