Politique
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Suite à la volte-face de Yahya Jammeh, une délégation de chefs d’Etat de la CEDEAO s’est dépêchée à Banjul pour faire revoir sa position à celui qui détient toujours les rênes du pouvoir en Gambie. Une mission qui s’est soldée par un échec.
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C’est sans le moindre accord ou encore une promesse de Jahya Jammeh que les Chefs d’Etats de la CEDEAO repartiront de Banjul. Composée de Muhammadu Buhari du Nigeria, d’Ellen Johnson Sirleaf du Liberia, de John Mahama du Ghana, la délégation des Chefs d’Etats n’a pas pu débloquer la situation en Gambie.
Le président sortant battu lors de l’élection présidentielle du 1er décembre dernier et qui est subitement revenu sur la reconnaissance de sa défaite, n’est pas prêt de quitter le pouvoir. Il souhaite un recomptage des voix. C’est la réponse qu’il a servi à ses homologues alors que ces derniers l’invitaient à opter pour une transmission pacifique du pouvoir. Preuve que Yahya Jammeh est loin de cette option, son parti a saisi ce mardi la cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle. Une requête qui selon l’opposition, ne serait qu’une manœuvre pour s’éterniser au pouvoir. Depuis plus d’un an, la Cour suprême n’est pas au complet et il n’y a donc pas moyen pour elle de statuer sur une quelconque requête.
La CEDEAO se réunit ce samedi à Abuja et sans nul doute le cas Yahya Jammeh sera au coeur des discussions.
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