Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la politique africaine du Maroc, la formation du gouvernement, le bilan du Royaume en matière de réalisation des OMD et les droits de l’Homme.
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L’hebdomadaire +Le Reporter+ estime que "les chemins sinueux" que prend la procédure de réintégration par le Maroc de l'Union africaine (UA) "ne sont pas qu'enchaînement de mauvaises nouvelles pour le Maroc. Bien au contraire, le déroulé de ce feuilleton à rebondissements présente plusieurs avantages".
La manœuvre des adversaires du Maroc ne pouvait conduire qu'à deux résultats: dévoiler au grand jour le parti-pris contre le Maroc, et en réaction, créer un mouvement de solidarité avec Rabat. D'où l'insistance de plusieurs pays africains sur le retour du Maroc à l'UA dès le Sommet de janvier 2017, relève la publication.
+Finances News Hebdo+ souligne que le renforcement de la coopération sud-sud voulue par le Maroc et orchestrée avec clairvoyance par le Souverain "est loin d'être une clause de style".
En servant de trait d'union entre l'Ouest, l'Est, le Nord et le Sud du continent africain, le Royaume "pose les jalons d'une coopération multiforme, fructueuse et qui s'inscrit résolument dans le long terme, dans le cadre d'une démarche visionnaire", explique-t-il.
En se tournant résolument vers l’Afrique, le Royaume se cherche de nouveaux débouchés tout en préservant ses intérêts économiques. Son approche privilégie, à bien des égards, un partenariat gagnant-gagnant au bénéfice des populations africaines, note-t-il, précisant que deux initiatives fortes en témoignent: le méga deal conclu récemment entre le Maroc et l’Éthiopie pour développer ensemble une plateforme intégrée pour la production d'engrais phosphatés et le géant projet de gazoduc que le Maroc et le Nigeria comptent mettre en œuvre.
+Challenge+ revient sur les tractations en cours pour la formation du nouveau gouvernement. L’hebdomadaire estime que les "leaders" doivent aux citoyens un résultat probant fait d'un programme gouvernemental à la hauteur des attentes et des défis et d'une équipe de ministres compétents et capables de mener des hommes et des politiques publiques.
Il met en garde contre le népotisme, en appelant à éviter de mettre à la tête des ministères "des proches sans repères, ni qualifications".
De son côté, +La Vie Eco+ s’intéresse au bilan de réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). La publication souligne que le Maroc "n'a pas du tout à rougir" de son bilan au regard des indicateurs affichés et surtout de ses moyens, comparés à ceux dont disposent d'autres pays qui pourtant sont encore loin d'avoir atteint lesdits objectifs.
En 2015, la pauvreté extrême et la pauvreté alimentaire, qui touchaient respectivement 3,5 et 4,6 pc de la population, ont quasiment disparu du Maroc, les inégalités sociales ont nettement baissé depuis 2001, l'enseignement primaire est quasiment généralisé et beaucoup d'autres indicateurs sociaux établissent la nette amélioration des conditions de vie, précise-t-il.
Pour sa part, +Al Ittihad Al Ichtiraki+ aborde les efforts menés par le Maroc en faveur de la protection des droits de l’Homme, à l’occasion de l'anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme (10 décembre).
En s’engageant en faveur des droits de l’Homme, notamment depuis 1979 par son approbation des deux Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques, et aux droits économiques, sociaux et culturel, le Maroc a dès lors contracté des obligations qui l’interpellent sur les plans national et international, estime le quotidien, précisant que le Royaume a ratifié toutes les conventions relatives aux droits de l’Homme et présente régulièrement ses rapports aux comités concernés.
Le Maroc s’est en outre engagé, dans le préambule de la Constitution de 2011, à souscrire aux principes, droits et obligations énoncés dans les chartes et conventions des organisations internationales, tout en réaffirmant son attachement aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus, rappelle-t-il.
Au niveau de l’édifice institutionnel, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a acquis une certaine crédibilité nationale et internationale à la faveur de ses initiatives efficientes, ses rapports objectifs et ses commissions régionales dynamiques.
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