Société
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WILDAF Bénin, une organisation non gouvernementale, a organisé lundi 05 décembre 2016 à la mairie d’Aplahoué, une séance de briefing au profit des leaders des groupes constitués sur les dispositions pertinentes de textes de lois en vigueur qui répriment le mariage forcé au Bénin.
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Aplahoué est, selon les dernières statistiques évoquées par la représentante de WILDAF Bénin, Marie Claire Dégnon, l’une des communes du département du Couffo où le taux de mariage précoce forcé est encore élevé. Raison pour laquelle le maire Casimir Sossou a, à l’entame de son mot de bienvenue, encouragé les organisateurs pour cette initiative de briefing des acteurs extrajudiciaires notamment les forces de l’ordre, les magistrats, les organisations de la société civile sur la thématique.
Pour lui, nul n’ignore l’importance de la femme et tout peuple qui aspire au développement doit nécessairement focaliser son attention sur le développement primordial de la femme car, dit-t-il, " quand la femme sera développée c’est toute la société qui est développée ". Aussi, ajoute-il, " un mariage doit, non seulement être consensuel mais également être un acte de plaisir et non un acte violent ou un acte forcé ". Il a donc, à l’occasion souhaité que les enfants finissent leur cursus scolaire, atteignent la maturité, clairvoyance nécessaire avant d’opérer leur choix.
Selon la représentante de WILDAF Bénin, Marie-Claire Dégnon, une partie des nombreux conflits occasionnés par les violations des droits des femmes est réglée dans un cadre informel et fait intervenir des acteurs extrajudiciaires. Consciente du rôle important que peut jouer la mairie dans les actions de lutte contre le mariage forcé dans la commune d’Aplahoué, madame Dégnon a invité le maire à aider les forces de sécurité et de l’ordre de sa commune à appliquer la loi dans toute sa vigueur car, souligne-telle, " quand on viole une loi, on ne devrait pas s’attendre à un règlement à l’amiable ".
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