Sécurité
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Après quatre mois d’enquête, l’ONU a rendu public ce lundi, ses conclusions sur les accusations d’agressions sexuelles portées à l’encontre des Casques Bleus de la Minusca basés à Dekoa. Quarante et un d’entre eux ont été identifiés par les victimes.
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Ces dernières années, de nombreuses accusations d’agressions et d’abus sexuels ont été portées contre les Casques Bleus sur les théâtres d’opération à travers le monde notamment en République Centrafricaine. Les résultats de l’enquête rendus public ce lundi par l’ONU portent sur les faits qui se sont déroulés à Dekoa.
Les présumés auteurs de ces actes ont été identifiés suite aux enquêtes. Il s’agirait de soldats originaires de Burundi et du Gabon. Ces derniers au nombre de quarante et un (41) ont été reconnus par certaines de leurs victimes à partir de photos et d’indices. Pour ce faire, 139 victimes ont été interrogées. 45 d’entre elles ont formellement reconnus leurs agresseurs.
Les pays concernés ont reçu les rapports d’enquête et l’ONU exigent que des poursuites soient engagées contre les personnes identifiées.
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