Sport
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Alors qu’il y a quelques jours, la Confédération Africaine de Football (CAF) rassurait de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017, il semble que des acteurs de la société civile ne l’entendent pas cette oreille. Un ultimatum a été donné jusqu’au 15 décembre afin que la compétition soit transférée dans un autres pays.
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Plus qu’une quarantaine de jours et le Gabon devrait être le centre d’attraction des acteurs du football africain. Le pays abrite du 14 janvier au 5 février, la CAN 2017. Pour l’opposant gabonais, militant de la société civile, Marc Ona Essangui et le Français Laurent Duarte, il est inconcevable qu’après les violences qui ont émaillé la période post-électorale, le Gabon puisse accueillir un tel évènement. Ils précisent que les villes de Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem, qui abritent les stades retenus pour la compétition, ont été les théâtres des plus fortes contestations avec des pertes en vies humaines.
Dans une lettre que les deux personnalités ont adressé au président de la Confédération africaine de football (CAF), ils ont fait part de leur indignation et lancé un ultimatum. D’ici le 15 décembre, la compétition devra être relocalisée dans un pays plus stable, au cas contraire, ils se font les porte-voix d’une campagne de boycott et de sabotage de la CAN 2017.
On n’imagine peu la CAF délocalisée une compétition de cette importance dans un délai si court, mais on se doute bien qu’avec l’aide des autorités gabonaises, elle s’assurera qu’aucun grain ne vienne enrayer sa machine.
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