Education
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Un collectif de sept syndicats du monde de l’éducation malienne entament à compter de ce 5 décembre, une cessation de travail pour réclamer des meilleurs conditions de vie et de travail.
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Pendant 120 heures soit 5 jours ouvrables, le secteur éducatif sera paralysé. Une grève lancée par sept syndicats de l’Education Nationale se veut un moyen d’interpeller les autorités du pays en vue de l’obtention de meilleures conditions de vie et de travail. A travers ce mouvement revendicatif, le corps enseignant exige la satisfaction de six points de revendications non encore pris en compte par le gouvernement.
Parmi eux, on cite: l’adoption d’un statut autonome de l’enseignant malien et l’harmonisation des salaires avec ceux de la sous-région. " Les syndicalistes exigent aussi l’adoption d’une carte scolaire pour l’enseignement fondamental, c'est-à-dire de respecter la distance réglementaire, qui est de 500m, entre les établissements scolaires, pour éviter qu’ils ne soient trop rapprochés et la construction des nouvelles salles de classes. A ces points s’ajoutent la généralisation du curriculum, la réintroduction de l’examen d’entrée en 7ème Année, le respect strict des textes régissant la mutation des enseignants et l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B, et C ", renseigne le site d’informations Le 22 Septembre.
Notons que les multiples rencontres entre les grévistes et les autorités maliennes n’ont permis de s’accorder que sur deux points des six, et un autre avec un accord encore partiel, selon les explications de Yacouba Kane, Secrétaire général du Syndicat National de l’Education de Base de Sangarébougou.
La grève est censée débuter ce lundi 5 décembre et durer jusqu’au vendredi 9 décembre 2016, selon le préavis de grève déposé, le 17 novembre dernier.
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