Société
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Dans une annonce, l’ONG Enda jeunesse Action de Kaolack (centre) a levé le voile sur la situation des enfants en rupture familiale de trois communes de Kaolack. Au total, ce sont deux mille enfants qui du fait de cette situation sont exposés à d’énormes risques.
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A Kaolack, précisément dans les communes de, Kahone, Sibassor et Mbadakhoune, deux milliers d’enfants font face à de multiples risques et exploitations" favorisés par leur grande mobilité. Selon Ousseynou Niang l’un des responsables de l’ONG Enda, cette rupture familiale pourrait être la cause des aux mauvaises traitements qui leurs sont affligés. Il cite les châtiments corporels, la mendicité, le fait de dormir dans la rue sur le sol dans des lieux publics ou encore à l’absence d’endroits pour se laver. "Bref, un ensemble de facteurs qui les exposent", a indiqué M. Niang, citant les résultats d’une étude menée par sa structure.
L’occasion était ce jeudi, à la restitution des enquêtes sur la situation de ces enfants vulnérables. Notons que le chef de quartier de Thiofack, dans la commune de Kaolack, un représentant du maire de la commune de Kaolack, El Hadj Fodé Ndour et les populations ont assisté à la restitution.
La Recherche action participative (RAP), méthode utilisée pour cette étude, a "permis de constater que la plupart de ces enfants sont employés de maisons, des enfants talibés qui dorment à même le sol" dans des gares routières, sur les plages ou encore dans certaines stations, indique-t-on.
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