Santé
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L’Afrique du Sud, l’un des pays les plus touchés par la pandémie du sida, continue ses efforts afin de freiner la maladie. Juste à la veille du 1er décembre, Journée mondiale du Sida, l’annonce d’une phase expérimentale d’un vaccin suscite bien d’espoir. Au total, 5 000 volontaires testent ledit vaccin contre le Sida.
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Dénommé HV-TN 702, la nouvelle trouvaille de l’Afrique du Sud en matière de lutte contre le Sida est déjà à sa phase de test. Pour accompagner ce progrès médicinal, c’est plus de 5000 personnes qui se proposent à tester le vaccin bien qu’expérimental contre le Sida. Sont donc concernés, des jeunes âgés entre 18 et 35 ans et l’essai clinique couvrira une période de quatre ans à raison de cinq doses de vaccin par personne.
D’après les informations du docteur Mookha Mala-lheha, tous doivent être séronégatifs et sexuellement actifs. " Le vaccin comprend un produit qu’on appelle biogénétique. Il ne s’agit pas du VIH Sida, ni d’une forme amoindri de ce virus. Il s’agit d’une copie synthétique qui ressemble au virus, qui a la même structure, mais qui ne peut pas vous infecter. En revanche cette copie va provoquer une réaction, la production d’anticorps qui vont vous aider à lutter contre le VIH si vous êtes exposés au virus " a expliqué le superviseur des essais.
Dans un pays où 7 millions de personnes, soit 19% de la population adulte, sont infectées par le VIH-Sida, ce premier vaccin depuis le début de la pandémie du siècle, nourrit d’énormes espoirs tant du côté des scientifiques que des porteurs. L’Afrique du Sud enregistre plus de " 1 000 nouvelles infections chaque jour " selon le professeur Glenda Gray, directrice du Conseil de recherche médicale de l'Afrique du Sud.
On espère au bout de 4 ans, de ce vaccin, une réduction de moitié des risques de contamination, pour parler de succès. Lancé le mercredi 30 novembre dernier, l’essai clinique a lieu dans une quinzaine de centres dans tout le pays.
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