Société
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Dimanche à Alger, les policiers ont bouclé la devanture du Palais Zighout Youcef, lieu prévu pour la manifestation de l’intersyndicale des secteurs de l’éducation et de la santé et siège de la chambre basse du parlement. Les manifestants malgré cela ont tenu leur sit-in de protestation contre la suppression de la retraite anticipée.
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Ils étaient des centaines à manifester leur ras-le-bol contre cette mesure. Sur leurs pancartes, on pouvait lire : « Ne touchez pas à ma retraite », « gouvernement injuste, gouvernement de la chekara (sac d’argent) », « LF 2017, projet de l’Etat des riches ». Les députés du parti des Travailleurs, qui étaient en séance de l’examen du projet de loi sur la retraite ont quitté la salle pour rejoindre les manifestants.
Le sit-in sera ponctué par des interventions de la police et des manifestants seront arrêtés. Des centaines de manifestants ont été arrêtés hier à Alger selon Sadek Dziri, président de l’union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef).
Dans un communiqué, la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a demandé « la libération immédiate de toutes les personnes interpellées et rappelle que ces citoyens n'ont fait qu'exercer leurs droits fondamentaux. Que les autorités sont tenues de respecter les textes qui les garantissent ».
Elle « s’inquiète des tentations autoritaires et sécuritaires » prônées par les autorités « comme solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux ».
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